mercredi 30-07-2003
IGN TOP 25 ref : 3535OT (plis B4:C7)
Après nous être remis de l'orage de grêle de la nuit, nous nous redescendons quelques mètres afin de retrouver un petit refuge privé et fermé, repairé la veille. Là, un captage et un robinet nous permettent de disposer d'eau pour la toilette, la vaisselle et le plein des gourdes.
Étant donné le beau temps et notre bonne forme physique, nous décidons de marcher plus tard que d'habitude afin de passer le col du Vallon. C'est vers 19h15 que nous y arrivons. Nous trouvons un petit "banc de sable", plutôt plat plusieurs mètres en contrebas, où nous décidons de planter nos tentes. Le vent froid qui souffle depuis la vallée en a refroidit quelques uns !
Après avoir laissé le petit refuge derrière nous, nous suivons le petit sentier qui grimpe vers le Mont Thabor. Le soleil brille plus ou moins et des nuages venus de la vallée viennent bientôt embrasser ceux des intempéries de la nuit. Les températures se sont rafraîchis et il n'est pas désagréable de marcher "à la fraîche". Le sentier reste visible et la montée se fait, en rythme jusqu'à proximité du lac Caspi. A partir de cet endroit, nous décidons de resserrer les rangs car le brouillard monte et la visibilité diminue. C'est aussi l'occasion de grignoter un coup et d'enfiler quelques vêtements plus chauds. Nous repartons et cette fois-ci, aux azimuts, à la recherche de kerns puisque le sentier a disparu. Au fur et à mesure que nous montons, le paysage change ; les dernières traces de verdure disparaissent et c'est dans un pierrier que se poursuit l'ascension. Tout en montant, nous laissons les lacs des Glaciers sur notre droite pour rejoindre le GR 57 et un névé persistant, inscrit comme passage délicat sur la carte IGN. Nous passons ensuite de l'autre coté de la crête qui joint le Mont Thabor au roc de Valmeinier et poursuivons notre route sur un sentier terreux et meuble. Les nuages ne se sont toujours pas levés et la visibilité est toujours aussi réduite, ce qui nous empêche de profiter de la beauté des paysages qui nous entourent. Après un dernier raidillon quelque peu glissant, nous gagnons la chapelle située quelques mètres plus bas que le sommet véritable. C'est ici que nous nous déchargeons avant de monter jusqu'au point culminant (3 178 m). A notre grande joie, les nuages se dispersent de temps à autre, laissant apercevoir de magnifiques paysages. Nous signons cette terre de nos prénoms puis nous rejoignons la chapelle que nous ne manquons pas de visiter avant de nous restaurer copieusement (il est quand même 14h30 !). Petit hommage, cette fois-ci, au raider Thomas qui, après avoir pris connaissance des messages déposés sur le répondeur de sont téléphone, ne pu honorer, ce jour, l'invitation qu'Amélie lui proposait, à l'occasion de son anniversaire. C'est sur les coups de 15h15 que nous entamons la descente sur un rythme rapide (et parfois douloureux pour nos pauvres genoux !). Nous suivons le GR 57 jusqu'au col des Méandes (2 727 m) où nous bifurquons vers le sud (chemin de droite) en direction de la vallée Étroite et ce, jusqu'au Prat du Plan. Là, après un débat pour savoir si il fallait continuer ou s'arrêter, nous décidons de traverser aux azimuts (direction plein Sud) pour rejoindre le chemin émanant de la vallée Étroite, montant vers le col du Vallon. Le sentier suis les kerns et file vers le col, bien marqué, seul point encore ensoleillé à cette heure, de ce coté là de la montagne. C'est une nouvelle fois dans un pierrier, mais plus petit que celui de la matinée, que nous gravissons les derniers mètres qui nous séparent du col du Vallon que nous atteignons vers 19h. Nous redescendons vite un peu plus bas afin de trouver un endroit plat pour planter nos tentes.
