lundi 02-08-2004
Les spéciales de l'IGN (Alpes Sans Frontières) 1 : 25 000 ref : n°13 (plis T9:P19)
Même si un panneau indique la direction à prendre, le sentier ne devient bientôt plus qu'une approximation. La direction à suivre n'est pas compliquée et le vallon nous guide ; mais il ne faut recalculer l'itinéraire souvent car beaucoup d'obstacles font rempart et freinent notre progression.
Nous retrouvons bien malgré nous le bitume de la route qui mène de l'Écot à Bonneval. Le soleil qui tape fort fatigue. Arrivé dans le village, il faut encore trouvé un endroit pour dormir et discret si possible (pas sûr que le camping sauvage soit toléré... !).
Levé à 7h00 (et oui, c'est un rituel !). Que c'est dur de devoir mettre un pied par terre après une si bonne nuit ! Les italiens eux, sont levés depuis quelques minutes et sont attablés au moment où nous émergeons. Le petit déjeuner au chaud et à l'abri est tout aussi agréable que la nuit. Départ vers 8h50. La montée est assez technique mais se fait assez bien, le chemin lui n'existe que sur la carte. Les mollets sont quand même très sollicités ! Nous passons sous le glacier di Sea et rencontrons beaucoup de névés pendant notre ascension. Nous arrivons enfin au point culminant de notre périple, le col de Bonneval (3 154 m) qui marque aussi la frontière franco-italienne et notre retour vers nos contrées. Nous ne tardons pas car le vent froid souffle. La descente dans laquelle nous nous s'engageons s'avère très technique car très raide. Heureusement qu'il y a pas mal de neige, elle nous aide un peu ! Nous profitons de passer à proximité du magnifique glacier des Evettes pour le fouler de nos pieds. 13h13 : le raider Vincé, descendant dans un passage délicat, gagne le prix de celui qui décroche le plus gros rocher ! Déjeuner quelques minutes plus tard au bord du lac des Evettes (2 539 m) qui nous surprend par sa couleur bleue turquoise. Un quart d'heure de relax pendant lequel les raiders Arthur, Thomas et Vincé en profitent pour aller faire "trempette" ! La descente vers l'Écot (2 027 m) puis Bonneval (1 790 m) se fait à un rythme soutenu (exception : le raider Alex, pris d'un saignement de nez "in-stoppable" ; c'est encore lui qui perdra son chapeau dans la rivière à 17h26 !). Comme chaque année, nous honorons la fin du raid par un bon Coca au glaçons pris à la terrasse de l'Auberge d'Oul, en plein centre du vieux bourg. Puis le raider Arthur reste dans le centre pour acheter quelques bricoles alors que les trois autres s'éloignent vers les champs qui bordent la route pour trouver un spot pour la nuit. C'est chose faite, un peu en recul, au bord d'un chemin à quelques encablures des premières maisons. Les tentes sont montées rapidement car l'orage menace (on écope de quelques goutes qui nous obligent à rentre sous nos toiles). Les raiders Arthur et Alex se matent les photos du périple. Préparation du dîner puis matage de photos collectif. Dernières discutions avant de rentrer pour dormir. 22h40 : résumé d'étape ; 23h15 : couché.
