lundi 26-07-2004
IGN TOP 25 ref : 3634OT (plis A3:C4)
Le départ depuis le replat des canons est simple puisque nous nous trouvons à la croisée de plusieurs sentiers. Non démarrons donc par une piste carrossable puis le chemin se rétréci.
Les lacs Giaset ne sont pas l'endroit idéal pour planter une tente : pas d'herbe, pas de plat. Heureusement, les paysages sont beaux, surtout lorsqu'on peut admirer les sommets éclairés par les derniers rayons du soleil.
A 4h16, les raiders Alex et Arthur sont brusquement réveillés par un animal poussant des cris forts et étranges ; peut-être un sanglier... Le vrai réveil, lui à lieu à 7h00. Le petit déj. est pris "en térasse" alors que le soleil, comme tous les matins, joue les timides. Nous partons vers 8h30 après avoir plié les tentes. Le chemin monte facilement, tantôt à découvert, tantôt dans les bois et rejoint de grandes pistes de ski bien larges. Nous marquons une première pause au lac de Sollières (2 421 m) pour grignoter une barre avant de continuer en direction du col de Sollières (2 639 m) par un large chemin, facile à arpenter. De l'autre coté, le sentier est étroit et serpente à travers de hautes prairies. Le soleil lui est à son zénith et c'est à l'ombre de quelques ruines (2 408 m) que nous nous arrêtons pour déjeuner. Nous rejoignons ensuite le refuge du petit Mont Cenis (2 110 m) en coupant tout droit depuis le lieu de notre pause. Cet arrêt est l'occasion de déposer notre poubelle et de faire le plein de nos gourdes avant de repartir par un sentier bien raid vers les lacs Perrin. Le chemin continue ensuite en descendant vers la vallée de Savine où coule un ruisseau qui nous aura bien distrait. Premier arrêt pour la vaisselle de la veille puis un deuxième où le raider Thomas tente désespérément de nous attraper une truite pour le dîner. Nous reprendrons notre marche qu'une heure et demi après l'arrêt ; le rythme imposé est soutenu mais le chemin le permet ! La dernière montée vers les lacs est moins facile tant à cause de la pente et du terrain que de la fatigue qui affaiblit nos jambes. Nous arrivons à destination (2 664 m) vers 18h45. Le montage des tentes est expédiés car le vent souffle et que les estomacs ont faim et c'est bien couverts que nous dinons, abrités derrière un rocher. 20h30 : résumé d'étape ; 21h15 : couché.
