samedi 09-10-2004
IGN TOP 25 ref : ...... (plis ..:..)
Le chemin part du bord de la route, juste en dessous du hameau de l'Écot. Des prés sans clôtures permettent le stationnement des voitures.
L'arrivée au bivacco Soardi n'est pas simple puisqu'il n'existe pas vraiment de sentier s'y rendant par l'amont. La nappe de brouillard dans laquelle nous nous trouvions nous a obligé à "tâtonner", à la recherche du petit refuge. La soirée a été calme et agréable, à l'abri du vent qui soufflait dehors.
Une fois la voiture garée, nous commençons la montée vers le plateau sur lequel se trouvent le refuge et le lac des Évettes. Sans difficultés particulières, le chemin serpente le long de la pente permettant une ascension rapide. La traversée du plateau est, elle aussi, facile et rapide puisque plate. Les difficultés commencent quand il faut "attaquer" la moraine qui nous conduit au pieds du col de Bonneval. C'est à cet endroit que nous décidons de déjeuner sur quelques plaques de sable fin charrié par le glacier et laissé a nu après la fonte d'une partie de ce dernier. Commence ensuite la plus grosse difficulté du parcours qui consiste en l'ascension du col de Bonneval. La face française est très raide, le sol est gelé à cette période de l'année et c'est presque de l'escalade qu'il nous faut pratiquer pour en arriver à bout. Le plaisir est grand quand nous découvrons le paysage tant coté italien que français qui nous ravit tous. Et la joie se lit sur les visages, simplement d'avoir gravit ce col à plus de 3 000 m et de découvrir ce si beau spectacle que la nature nous offre. Après quelques photos, une pause bien méritée, il faut entamer la descente et c'est bien malgré nous qu'il faut affronter ce brouillard épais qui nous empêche de nous diriger. Après avoir cherché notre chemin et perdu une bonne heure, la récompense est là puisqu'un magnifique bouquetin, gardant fièrement l'entrée du refuge, nous attend. C'est ensuite rapidement, avant que la nuit tombe, que nous rentrons au chaud.
